345 vues•16 oct. 2019 350PartagerEnregistrerGiovanni Bortoluzzi 1,63 k abonnés Ayan-Ool Sam performing a solo in Khoomei style. He’s also using an ornament called “byrlang”, which consists in a lip-tremolo effect, causing the 2nd or 3rd harmonic to vibrate independently, while the singer sings a melody with the upper harmonics. In fact, byrlang means “to quiver” in Tuvan language. Visit http://www.alashensemble.com
192 views•Nov 26, 2019
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Sundukai was a singer/ khoomeizhi, undoubtedly an important figure in Tuvan music and culture in the second part of the XXth Century. Mainly because of his dynamic personality. Sundukai was a free mind and free thinker with tons of built-in knowledge of Tuvan culture. He lived during the USSR in Siberian taiga, was killed by a bunch of drunk teens after the Perestroyka. Life never cherished him, but he was 100% alive, caring and proud of his nation.
Here he sings khoomei and kargyraa styles. Filmed by Orphologist in the summer of 1994.
More videos to come and my field recordings of his music soon to be released on Sound Reporters label (Bandcamp)
TRAN QUANG HAI attended the projection of the film “PET – SING”
directed by Olga Korotkaya sur Choduraa Tumat , une des rares femmes à
interpréter le chant diphonique . Elle a créé un groupe le Tyva Kyzy
premier et unique ensemble de femmes pratiquant cet art à Touva., Dans
le cadre du festival international Jean Rouch au Musée de l’Homme Paris,
18.11.2019
trần quang hải dự buổi chiếu phim “PET – Hát” do Olga Kortkaya đạo diễn về đề tài nữ ca sĩ Choduraa Tumat nổi tiếng về hát dồng song thanh, Paris 18.11.2019
PET’ | Sing Russie, Pologne | 2018 | 52 min | vfsta | Olga Korotkaya (Russie)
Overtone Singing on a low C, overtones 6-16 by Mark Van Tongeren, 14.11.2019
83 vues•14 nov. 2019
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JOHANNI CURTET in a picutre with all members of the Jury & Tran Quang Hai after the obtention of the title of Doctor of Ethnomusicology from the University Rennes 2, in Rennes, France, November 12th 2013 .
The title of his dissertation : La transmission du höömij, un art du timbre vocal :ethnomusicologie et histoire du chant diphonique mongol
The transmission of höömij, an art of vocal timber: ethnomusicology and history of mongolian overtone singing .
Cette thèse est une étude ethnomusicologique à dimension historique portant sur la transmission globale du höömij en Mongolie. Pour expliquer l’évolution de cette technique vocale, sont explorés les légendes, les conceptions autochtones, l’histoire des années 1950 au début des années 2010 et la mise en patrimoine pour l’avenir. La première partie montre comment le chant diphonique prend forme dans sa culture. Perçu comme un art du timbre par ses détenteurs, il entretient des relations avec la nature, ainsi qu’un ensemble de techniques vocales et instrumentales issues des contextes rituel et pastoral. Ces fondements du höömij sont ensuite examinés à la lumière de l’histoire de la Mongolie. Entre les périodes soviétique et contemporaine, la deuxième partie brosse les changements survenus dans la pratique, entre la scène et l’enregistrement. À côté de l’usage rural, se développe une nouvelle forme professionnelle. Tous ces apports ont façonné le chant diphonique mongol dans son état actuel. La troisième partie étudie la transmission à travers l’enseignement et la patrimonialisation. Les maîtres évoluent entre deux pôles : un village de l’Altaï perçu comme le lieu des origines, et une université d’Ulaanbaatar, qui académise la pratique et diffuse son modèle au niveau national. Tout cela participe au processus de patrimonialisation du höömij, de sa constitution en emblème musical sous la période soviétique à son inscription sur la liste du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Unesco. Le höömij mongol apparaît dans toute sa contemporanéité.
Steppe by Steppe, ce sont aussi des voyages intérieurs…
Ici,
vous trouverez des informations sur les ateliers collectifs et les
cours de chant diphonique ou “khöömii” que je propose régulièrement.
Pourquoi le chant diphonique ?
J’ai toujours été passionné de chant. Parfois je m’entraînais au khöömii en regardant des vidéos, en écoutant des morceaux de chanteurs mongols ou touvains.
En
2015, grâce aux conseils de l’ethnomusicologue Johanni Curtet,
rencontré dans le cadre de mon travail, je décide de partir apprendre
sur place, en Mongolie. Je prends un congé sabbatique, achète une
enregistreur, une paire de micros et pars à la rencontre de maîtres de
chant dans la région de Hovd, à l’ouest du pays. Je fais mes premiers
pas avec l’exigent Tserendavaa Dashdorj dans le village mythique de
Chandman. À mon retour en France une seule envie : y retourner !
Durant
mon second voyage, j’ai la chance de rencontrer le maître de chant
Sengedorj Nanjid et de devenir son élève. Durant ce long séjour chez lui
au bord de la rivière Buyant, je me fais la promesse de revenir chaque
été pour continuer mon apprentissage dans ce contexte traditionnel et
proche de la nature.
En
France, durant l’année scolaire, je propose des ateliers collectifs et
des cours particuliers pour celles et ceux qui apprécient de se
sentir… vibrant !
Un petit exemple
Qui suis-je ?
Né
dans les Alpes, titulaire d’une licence en littérature, d’un master
en politiques culturelles et d’un légendaire optimisme, je débute ma
carrière dans l’action socio-culturelle pour un grand festival de
musique du monde.
À 26 ans, je pars apprendre le chant diphonique et réaliser des enregistrements sonores en Mongolie.
Depuis
quelques années, je parcours les steppes mongoles à la recherche des
plus beaux paysages, au plus près des familles et de leurs traditions.
En
2016, à la demande d’une chorale drômoise, je propose un premier
atelier de chant diphonique. C’est le début d’une passion pour la
transmission du khöömii !
À Grenoble, je propose également des cours particuliers pour les plus motivés.
Mes autres passions ? La chanson, la randonnée… et le voyage bien-sûr 😉
Questions / réponses
D’où vient le chant diphonique ?
D’après
les légendes de l’Altaï (chaîne de montagnes traversant la Russie, la
Mongolie et la Chine), le chant diphonique ou “khöömii” serait une
manière d’imiter les sons de la nature : les rivières, les cascades, le
vent, le tonnerre, le chant des oiseaux, les cris des animaux.
Depuis des temps immémoriaux, on l’utilise en Asie centrale pour
interpréter des airs populaires, chanter des louanges à la Nature.
On
distingue deux types principaux de khöömii : le grave (kharkhiraa) et
l’aiguë (isgeree). A ces styles s’ajoutent de nombreux effets selon
l’inspiration des chanteurs et des chanteuses et selon les traditions
locales.
Comment diphoner ?
Le timbre vocal fondamental ou “bourdon” est formé dans la gorge du
chanteur concentré grâce à une pression simultanée du diaphragme et du
pharynx. Cette “couleur de base” du chant diphonique est une voix de
gorge dite “pressée”. Le bourdon est dirigé vers le voile du palais et
les différents résonateurs du corps. Ce grondement initial s’enrichit
d’une épaisseur de fréquences dans son parcours vers les lèvres. Pour
produire une mélodie, la langue, les lèvres et les modulateurs de la
gorge se placent et en bougeant, choisissent et guident certaines
harmoniques saillantes vers l’extérieur. C’est alors qu’on entend
résonner dans l’espace une mélodie qui paraît irréelle… mais qui est
bel est bien physique.
Oui ! Même
si cela peut vous paraître difficile au premier abord. Il s’agit d’un
art exigent qui demande puissance et persévérance et c’est une des
vertus de son apprentissage.
Cependant, les bases du timbre guttural, la production d’harmoniques et
l’écoute des mécanismes à l’œuvre dans notre corps pour diphoner sont
accessibles en quelques heures à toutes et tous.
Comment se déroule un atelier ou un cours ?
Cela
dépend du nombre de participants, du niveau et des envies du groupe. Un
atelier du découverte collective dure entre 2h et 1 journée, un cours
individuel dure 1h, à Grenoble, selon un cycle à déterminer.
Durant un
atelier, nous abordons la dimension ethnologique, physique et
physiologique de du khöömii. À travers des exercices spécifiques, nous
explorons la posture, la respiration, l’écoute des sons, l’écoute de
soi, la voix de gorge et la production d’harmoniques. En complément, il
est envisageable de partager la dimension émotionnelle de cette pratique
dans une approche méditative ou de développement personnel.
Est-ce une pratique ésotérique ?
Non. Il
est très intéressant de constater l’aspect vibratoire du monde et les
effets du son sur notre corps ou notre mental. Chacun peut en faire
l’expérience en chantant dans différents contextes ou avec certaines
intentions.
Toutefois, le chant diphonique n’est traditionnellement pas relié aux
cérémonies chamaniques. Un atelier n’est pas une cérémonie et n’a pas
vocation à soigner les participants ni à provoquer un état de transe.
Ici, je vous parle du khöömii, in situ
J’ai aussi fait une démo un peu olé olé…
J’ai eu la chance d’improviser dans une Cathédrale avec un chœur merveilleux 🙂
Vous souhaitez organiser
un atelier, prendre un cours ?